Cinq années après la création de la Communauté des Entreprises à Mission (CEM) et l’apparition des pionniers en la matière, quelles sont les preuves d’impact de la qualité de société à mission ? C’était tout le thème du Congrès français et européen des entreprises à mission qui a réuni près de 1000 participants le 16 mai dernier à la maison de la Mutualité.
L’équipe bluenove étaite présent aux côtés de la Communauté des Entreprises à Mission (CEM) après avoir co-organisé, pendant quelques semaines avant le congrès, une consultation en ligne à destination des dirigeants et collaborateurs des sociétés à mission.
L’occasion pour Frank Escoubès, co-fondateur de bluenove, de partager les résultats et les enseignements de cette consultation avec Alain Schnapper, co-fondateur de la CEM.
Nous vous partageons dans cet article les points clés à retenir de la consultation.
L’engagement de ses collaborateurs : le principal bénéfice attendu de la société à mission.
6 répondants sur 10 citent le renforcement de l’engagement de ses collaborateurs et de sa marque employeur comme le principal bénéfice attendu de la société à mission devant l’affirmation de son utilité sociale ou encore l’enrichissement de sa gouvernance.
La transformation stratégique : une conséquence positive inhérente à la qualité de société à mission.
68% des participants affirment que le bénéfice constaté, pour eux, a été de transformer stratégiquement l’entreprise pour répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux.
Crédit : bluenove
Le choix volontaire de faire des renoncements : une preuve d’impact forte des sociétés à mission.
Plus d’1 répondants sur 2 déclare que son entreprise a fait des renoncements. Les principales natures de renoncements sont à forte portée stratégique. Par exemple, ils sont nombreux à refuser, dorénavant, de collaborer avec certains clients ou partenaires qui ne répondent pas à leurs objectifs de mission. De plus, ils abandonnent certaines activités ou certaines offres business au regard des enjeux sociétaux et environnementaux.
Un manque de pédagogie : un frein qui persiste et qui empêche les entreprises de devenir à mission.
1 600 entreprises à mission sont recensées en 2024, de nombreuses causes freinent les entreprises à devenir société à mission. Le principal frein rencontré est de nature pédagogique, il traduit l’impératif d’une évolution culturelle autour de la société à mission. Par exemple, les entreprises ne voient pas toujours la plus-value entre le modèle de société à mission et les autres labels RSE.
Une meilleure reconnaissance sur le marché : une forte demande de la part des sociétés à mission.
Le besoin numéro 1 exprimé spontanément par les participants est lié à la reconnaissance et à la valorisation par le marché de la qualité de société à mission (33% des répondants). Ils souhaitent par exemple que la qualité de société à mission soit reconnue comme un critère d’éligibilité dans les appels d’offres publics. Le deuxième besoin exprimé fait référence à l’accompagnement dans la mise en place de la qualité à mission (24% des sociétés à mission).
Cette consultation a confirmé les preuves d’impact des sociétés à mission.
Dans un monde en constante évolution et face à la crise écologique, les entreprises ont un rôle à jouer. L’avènement de la CSRD est une raison de plus de transformer culturellement l’entreprise. La qualité de société à mission est un premier pas puissant dans ce sens. Aujourd’hui 1600 entreprises ont fait ce pas, demain seront-elles 5 000 ou plus ?
Parce que la mise en place de la qualité de société à mission (Raison d’être, dialogue parties prenantes, comité de mission etc..) est encore perçue comme une difficulté pour certaines entreprises, bluenove et la Communauté des Entreprises à mission continueront à agir pour promouvoir et accompagner le développement.
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