Jeudi 15 février 2018, une soixantaine de personnes se sont retrouvées au Labo de l’Edition pour l’écriture collective d’une utopie positive. Ce projet, baptisé Bright Mirror, entend inventer un imaginaire collectif loin des fantasmes et peurs générés par l’Intelligence Artificielle (En savoir plus sur Bright Mirror dans Les Echos).
Les participants à Bright Mirror
Antoine Brachet, directeur intelligence collective chez bluenove, introduit la soirée Bright Mirror en prévenant :
« C’est beaucoup plus compliqué d’écrire quelque chose de positif que de négatif, de faire la part belle à l’optimisme plutôt qu’à nos peurs ».
Benoît Raphaël, co-fondateur de Flint, cite l’exemple de l’AlphaGo, le programme informatique capable de jouer au jeu de go, pour illustrer l’intelligence artificielle. Une innovation technologique qu’il faut marier avec l’intelligence humaine.
« Notre arme, c’est l’imaginaire, ce qui nous différencie des autres espèces. »
Puis Gilles Moyse, fondateur de Récital, rappelle que l’IA permet de nous libérer des tâches aliénantes. Ainsi, toutes les tâches auxquelles on s’est astreint avec le temps pourront potentiellement être faites par l’IA, qu’on pourrait alors envisager comme un outil libérateur.
« Ce qui a de la valeur, c’est ce qui n’est pas automatisable…qu’est-ce qui a de la valeur alors, vaste question !»
Catherine Dufour, auteur de science-fiction et deux fois lauréate du Grand prix de l’Imaginaire, donne ses recommandations avant l’atelier d’écriture collective.
« L’utopie, c’est très difficile, les gens heureux n’ont pas d’histoire ! »
Pour les participants de la soirée Bright Mirror, la contrainte est double : commencer sa micronouvelle par « 15 janvier 2050, je suis assis chez moi en train de lire » et adopter un prisme positif.
Écrire un imaginaire collectif à travers des micro-nouvelles
Soudain, la magie opère…des groupes de trois, quatre personnes se forment. Elles ne se connaissent pas, jettent quelques mots sur des post-it, des bribes d’idées. Elles inventent le fil d’un avenir nourri à l’IA. Puis elles commencent à exposer leur récit imaginaire, une histoire commune. Des histoires de robots, d’algorithmes, de forêts amazoniennes, d’amour aussi. En tout grâce à ce travail d’imaginaire collectif, vingt micronouvelles sont publiées sur la plateforme Assembl, qui accueille le débat mondial sur la gouvernance de l’IA. Avant d’être déclamées à haute voix.
Ravi de l’expérience, Franck témoigne :
« C’était une excellente initiative. Je n’avais jamais écrit à plusieurs comme ça, c’est un superbe exercice, ça permet de décomplexer beaucoup »
Sophie s’enthousiasme :
« On ne se connaissait pas et on a tout de même réussi à écrire ensemble ! »
Sylvie, elle, imagine déjà la suite :
« On a tous en commun l’amour pour l’écrit. Cela donne envie de se revoir et de faire une prochaine soirée. L’IA, c’est vaste ! »
Revivez la soirée Bright Mirror en vidéo !
Suivez notre atelier d'écriture de micronouvelles en live
Suivez notre atelier d'écriture de micronouvelles en live ! ✍️📚 Et vous aussi écrivez en derrière votre écran : https://assembl-civic.bluenove.com/ai-consultation/debate/thread/theme/SWRlYTozMjkwOn y est pour imaginer ensemble un avenir positif, loin des peurs générées par l'intelligence artificielle, avec notamment l'auteure de science fiction Catherine Dufour. Garanti sans dystopie ! #BrightMirror Avec The Future Society at Harvard Kennedy School et Usbek & Rica
Gepostet von Bluenove am Donnerstag, 15. Februar 2018
Une seconde édition du bright mirror a eu lieu, retrouvez le récapitulatif de cet évènement.
Ce concept vous intéresse ? Vous souhaitez le traiter de manière créative et collaborative ? N’hésitez plus, passez de l’autre côté du miroir ! Permettez à votre organisation de libérer son potentiel créatif et prototyper son futur désirable.