Bright Mirror

Bright Mirror, saison 2

Mercredi 28 mars, une soixantaine de personnes se sont retrouvées au Tank pour participer à la deuxième édition de Bright Mirror. Cette initiative est destinée à rassembler une communauté désireuse de s’engager dans la construction d’un avenir lumineux. La première série d’évènements porte sur le thème des imaginaires de l’Intelligence Artificielle.

Bright Mirror invite à la scénarisation collaborative d’imaginaires positifs, pour façonner ensemble le meilleur des mondes. Ecrire une utopie positive collectivement, loin des peurs et des fantasmes souvent véhiculés sur le futur.

Antoine Brachet, directeur intelligence collective de bluenove, introduit la soirée en présentant le concept de Bright Mirror. Il insiste sur la dimension collective du projet : “Demain, pourquoi pas un livre écrit tous ensemble, ou imaginer d’autres formes artistiques comme le théâtre ou le dessin !”

Caroline Jeanmaire, chef de projet The Future Society, dresse un premier bilan du débat mondial sur la gouvernance de l’IA et révèle : “La plus grande contribution au débat, ce sont les utopies.”

Puis Christophe Tricot, expert IA chez Kynapse, donne plusieurs exemples illustrant l’interface homme-machine et invite à adopter un regard résolument optimiste : “L’IA, ce n’est ni plus ni moins que des petites briques de légo que vous pouvez assembler pour faire des choses incroyables.”

Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin, auteur, comédien et conférencier, ouvre le champ des possibles en invoquant l’amour (même entre humains et robots !), la solitude et la soumission, trois sujets liés à l’IA.

Puis Catherine Dufour, auteur de science-fiction et deux fois lauréate du Grand prix de l’Imaginaire, donne ses consignes d’écriture pour la soirée. Le format choisi est le dialogue. Le dialogue informe sur les personnages, révèle leur état d’esprit et l’état de leurs relations, et permet de faire avancer le récit. Enfin, Catherine rappelle : « L’important, ce n’est pas la chute, c’est le chemin. »

Les participants ont ce soir une triple contrainte : écrire avec un prisme positif, adopter la forme narrative du dialogue, et commencer sa micronouvelle par : « 15 janvier 2050, je suis assis paisiblement chez moi en train de lire ». Par groupe de trois ou quatre, en un temps record, les participants inventent des dialogues. On y entend parler le langage des robots, on y traite d’éducation, du futur de la santé, d’assistant personnel du futur…Se glissent parfois entre les lignes des enveloppes intelligentes envoyant des impulsions, des vacances connectées…les imaginaires sont débridés ! En tout, quinze micronouvelles sont publiées sur la plateforme Assembl, qui accueille le débat mondial sur la gouvernance de l’IA. Puis certains groupes s’enhardissent pour partager leurs écrits.

           

Anne-Sophie a le sourire aux lèvres : “Je suis une grande optimiste, ça fait du bien d’entendre parler du futur de manière positive.” Lorraine est époustouflée par les récits entendus : “C’est impressionnant de voir ce qu’on est capable de produire en aussi peu de temps. Les consignes d’écriture aident beaucoup et le format laisse la place aux imaginaires.” Et Guillaume de conclure : “C’était génial, comme une pastille effervescente !”

Revoir la soirée en vidéo !