Révélons toute l’intelligence de vos conversations avec notre outil d’analyse  ! 

L’intelligence d’une organisation se reflète souvent dans la qualité de ses débats et de ses conversations. Participer à des conversations permet d’être sensibilisé à un ou plusieurs sujets, de partager ses idées, de réagir aux idées des autres, et de préparer la prise de décision. Chez bluenove, nous pensons que les conversations non structurées (issues notamment de forum en ligne) sont une source précieuse de renseignements, d’intelligence collective et d’opportunités. 

Afin de tirer toute l’intelligence de vos conversations, nous avons développé une méthode et des technologies uniques qui permettent d’analyser, synthétiser et restituer les connaissances créées.

Cet article décrit notre méthode par la présentation de notre nouveau module d’analyse et de synthèse. Grâce à l’expérience que nous avons développée pendant plus de sept années, nous avons industrialisé l’étude des conversations de différents débats publics et privés pour proposer une solution en cinq étapes complémentaires : 

1° l’identification des taxonomies (problématiques, solutions …)

2° la classification des taxonomies par nature et par étiquette

3° la création d’un index de l’ensemble des enjeux

4° la rédaction d’une synthèse semi-automatisée

5° la publication d’une synthèse opposable 

Notre méthode d’analyse des conversations repose sur une approche holistique, gardons à l’esprit les partis pris suivants : 

  • l’accent est mis sur l’ensemble plutôt que les parties constitutives des fils de conversation sur une thématique ;
  • les relations entre les contenus sont aussi importantes que les contributions pures ;
  • le contexte est clé : pour mieux comprendre une contribution, il faut comprendre son environnement et son contexte. 

 

Étape 1 : l’identification des taxonomies (problématiques, solutions…)

La première étape consiste à identifier les taxonomies au sein des conversations. La taxonomie permet de classer les éléments selon des caractéristiques. Au sein des conversations, les taxonomies sont des natures de contributions qui permettent de catégoriser les informations partagées. Cela permet de dessiner la structure du discours, des argumentations, pour ainsi les organiser et les étiqueter. 

 

Comment voir la structure des conversations ? Zoom sur l’identification des taxonomies 

A) sélectionner les extraits du texte qui énoncent clairement l’idée principale

B) Qualifier l’extrait en lui attribuant un titre, une nature et des étiquettes 

Notre modèle de taxonomie est un outil unique, il permet à l’analyste de révéler les pépites d’une conversation, de les classifier et de créer au fur et à mesure l’ontologie de la thématique. 

C) Rendre transparent l’analyse des conversations pour les participants de la conversation

La taxonomie réalisée par l’analyste est visible par les participants de la conversation. Dans cette image, il s’agit d’un exemple d’une contribution ayant fait à la fois l’objet d’une identification de problématique (en surlignage rouge) et d’une solution actionnable (en surlignage vert). 

 

Etape 2 : la classification des taxonomies par nature et étiquettes

L’indexation de la taxonomie et des étiquettes (couramment nommée  “tag”) est la seconde étape de la méthodologie d’analyse des conversations. Cette étape se réalise en parallèle de l’activité de la conversation, afin de faciliter l’émergence des sujets qui animent les débats. Cela permet de créer un index de toutes les questions selon le référentiel IBIS.

Le référentiel IBIS est utilisé pour aider à structurer et à indexer les informations. Il a été développé au début des années 1970 pour faciliter l’organisation de l’information et a été largement utilisé depuis lors dans les entreprises et les universités. Ce cadre repose sur l’idée que toutes les informations peuvent être réparties en trois catégories : les questions, les bases, et les inhibiteurs.

L’ensemble des “attrapages” apparaissent dans une interface, que l’on nomme le “parking”. C’est le lieu de classification où se révèlent au fur et à mesure les idées clés issues des fils de conversation.

 

Etape 3 : la création d’un index de l’ensemble des enjeux

L’index est créé sur la base des questions identifiées dans les conversations. Les taxonomies sont indexées par nature et par tags, ce qui permet une récupération rapide et facile des informations. 

L’objectif ? Créer une base dynamique de connaissances nouvelles sur différentes thématiques. Elle consolide et organise de manière simple l’ensemble informations recueillies dans les conversations. Il est alors possible d’accéder en quelques secondes à des contenus et faire des recherches poussées sur n’importe quel sujet. 

Ces résultats peuvent être partagés avec d’autres personnes de votre organisation d’une manière structurée et facile à comprendre.

L’interface de construction de l’index est une innovation d’interface permettant aux analystes de créer des nouvelles bibliothèques de connaissance. 

 

Etape 4 : la rédaction d’une synthèse semi-automatisée

Avant, lorsque vous deviez rédiger une synthèse, vous deviez rassembler des extraits de différentes sources pour créer un texte cohérent. Ce processus est fastidieux : vous devez lire tous les extraits, identifier les passages pertinents, puis construire votre texte morceau par morceau en utilisant un logiciel comme Word ou Excel.

 

Désormais, grâce à Assembl, ce processus est automatisé. L’index permet de créer une table de contenus pour la synthèse et les extraits qualifiés sont directement importés dans le corps de texte et forment ainsi une synthèse exhaustive et opposable. 

Notre méthode de synthèse est basée sur une posture réductionniste, elle tend à décrire les connaissances sur une thématique de manière à raisonner sur l’ensemble d’une thème en se référant à ses parties élémentaires (les contributions qualifiées). La synthèse d’une thématique de conversation est une description unifiée qui s’appuie sur l’analyse des contributions attrapées, ainsi elle permet d’expliquer un sujet complexe par des conversations.

De manière à faciliter la lecture, des paragraphes peuvent être ajoutés en complément. 

Il ne reste donc qu’à rédiger l’introduction qui expose le contexte du débat, présente les questions posées et fournit les métriques clés de la participation. Enfin, l’ajout de la conclusion permet de résumer les points clés qui sont soulevés et de partager les résultats avec les participants. 

 

Etape 5 : la publication d’une synthèse dont le contenu est opposable

Dernière étape de la méthode : la mise en ligne de la synthèse sur la thématique afin de partager, avec les participants qui ont contribué aux conversations, une analyse structurée des débats auxquels ils ont participé. 

Cette synthèse est structurée par l’indexation des enjeux. Chaque verbatim extrait du débat est interactif, c’est-à-dire que si l’on souhaite comprendre le contexte dans lequel ce verbatim est apparu, un simple clic sur le verbatim en question nous redirige vers celui-ci dans sa conversation d’origine. 

Nous pensons qu’il est essentiel de rendre opposable les synthèses, et donc l’analyse, par souci de transparence et de confiance dans la démarche. 

Les citations extraites des fils de discussions sont interactifs, lorsque le lecteur clique sur une citation, il est dirigé vers la conversation d’origine. 

En suivant cette méthodologie en 5 étapes, vous avez la capacité de créer une synthèse à la fois informative et bien structurée. Misez sur le débat et la conversation ! 

Vous avez des questions sur la méthode ? Vous souhaitez bénéficier d’une démo de nos outils ? Contactez-nous !